Je suis Josiane Gontard, graphologue diplômée de la Société Française de Graphologie, graphothérapeute, membre actif du GGRE (Groupement des Graphothérapeutes Rééducateurs de l’Ecriture) et sophrologue.
J’exerce en cabinet pluridisciplinaire depuis 1994, et suis installée au Château de Rassis à Sorgues, dans le Vaucluse.
Je travaille sur les dysgraphies de lenteur, de tensions, de crispations et d’anxiété associées aux problèmes de dyslexie, de dysorthographie, de dysphasie, de dyscalculie, de dyspraxie et d’hyperactivité avec troubles de l’attention et de la concentration.
Je reçois des enfants, des adolescents, des adultes dont l’écriture est altérée, nuisant à sa lisibilité et à sa rapidité.
Qu’est-ce qu’une dysgraphie ?
La dysgraphie est une altération de l’écriture nuisant à sa lisibilité, à son aisance et (ou) à sa rapidité.
« L’écriture est un mode d’expression et de communication qui sera sans cesse en évolution au cours de notre existence. Elle est le reflet de la vie du scripteur et suivra toujours son évolution personnelle. » (Julian de Ajuriaguerra)
Les troubles de l’écriture : la dysgraphie
Le Docteur J. de Ajuriaguerra est le premier à avoir donné une définition de la dysgraphie : « Est dysgraphique un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’un aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience. »
Les problèmes de dysgraphie peuvent être temporaires, chroniques, ou traumatiques, exception faite des dysgraphies secondaires dues aux déficits neurologiques ou intellectuels.
D’une façon générale, on parlera de dysgraphie si l’écriture est, d’une manière anormale, lente ou fatigante, si sa lisibilité est insuffisante, si son niveau n’est pas conforme à l’âge et aux possibilités instrumentales du scripteur.
Les causes de la dysgraphie
Elles sont multiples :
- immaturité psychologique ou neurologique
- mauvaise intégration des prérequis
- problème d’ordre psychologique
- problème instrumental, mauvaise posture ou utilisation de l’outil
- problème de dominances
- problème de dyslexie, dyspraxie, etc.
- traumatisme
- L’immaturité neurologique et psychologique sont évidemment des facteurs empêchant l’apprentissage de l’écriture. Il faut que l’enfant ait atteint un certain âge, un désir d’écrire et que son développement neurologique soit suffisant, puisqu’il s’agit de motricité fine.
- L’apprentissage de l’écriture nécessite l’acquisition d’un certain nombre de prérequis et du degré de développement de ceux-ci :
- schéma corporel
- latéralisation
- structuration spatiale et temporelle
- motricité générale
- développement des activités digitales fines
- coordination oculo-motrice et perceptivo-motrice
- langage et notions symboliques minimum
Si une faiblesse existe dans un de ces domaines, l’écriture s’en ressentira presque toujours.
- Les problèmes d’ordre psychologique à tous les niveaux, tels que le manque de confiance en soi, un non-désir de communication, le souhait de ne pas grandir, des problèmes familiaux et autres…
- Un problème instrumental est dû à un mauvais agencement épaule – bras – main – doigt, mauvais équilibre postural. Il peut s’agir aussi d’une mauvaise utilisation de l’instrument scripteur ou d’un mauvais positionnement. Lorsque l’enfant devra acquérir efficacité et vitesse ces éléments le ralentiront.
- La relation entre certaines dominance de la main, l’œil, l’oreille, du pied et de l’hémisphère cérébral peut également avoir une incidence sur l’apparition de troubles graphiques.
- À l’issue du bilan graphomoteur en plus des dysgraphies on peut constater également des dysorthographies, des dyspraxies, des dyscalculies et des dysphasies. Les hésitations créent alors des gestes inadaptés. Certains enfants peuvent camoufler leur difficulté par un graphisme malhabile.
- Un traumatisme peut entraîner une perte d’efficacité de l’écriture.